Je me pose des questions sur les alertes pollens
Une fois inscrit-e aux alertes pollens, vous les recevrez sous forme d’e-mail dans votre boite de réception, avec un premier e-mail visant à confirmer votre inscription (il suffit de cliquer sur le lien de confirmation).
Vous recevrez l’alerte pollen par mail à chaque début et fin d’émission détectée pour une espèce allergisante suivie du pollinarium.
C’est la raison pour laquelle vous pouvez, en période pollinique, en recevoir une alerte plusieurs jours d’affilée puis plus aucune les jours suivants.
Vérifiez en premier lieu que le mail n’est pas dans vos indésirables ou spams.
Si cela est récurrent, vous pouvez indiquer dans les paramètres de votre boite de réception de recevoir ce type de mail directement dans votre boite de réception et non dans les indésirables.
Si vous ne retrouvez pas le mail dans vos indésirables ou spams, n’hésitez pas à nous contacter pour régler le problème, nous vous ajouterons manuellement aux listes d’inscrits.
Les pollinariums sentinelles délivrent des informations d’intérêt public, gratuitement en respectant le droit en vigueur sur la protection des données personnelles. Votre adresse e-mail, avec votre consentement est utilisée par l’APSF uniquement pour recevoir la newsletter Alerte pollens. Ces données ne sont pas transmises à des tiers. Pour vous désabonner, il suffit de cliquer sur le lien de désinscription en bas d’un des mails d’alerte pollens que vous avez reçus.
Pour plus de détails voir : Politique de confidentialite et de cookies .
Actuellement il s’agit de 2 alertes complémentaires auxquelles s’abonner : celle du RNSA est un bulletin de risque (RAEP) défini selon les concentrations des différents grains de pollen présents dans l’air ambiant, des végétaux en cours d’émission de pollen (notamment celles transmises par les pollinariums), de la météo mais aussi des remontées sanitaires de la part du réseau des médecins allergologues.
L’info alertepollens.org est délivrée par l’APSF. Elle alerte sur le début de l’émission et la fin d’émission des pollens par espèce végétale. Les alertes de début d’émission de pollen viennent en amont des pics de pollen que le RNSA détectera dans ses capteurs de prélèvement de l’air ambiant.
J'aimerais en savoir + sur les allergies aux pollens
- Manifestations de type rhinite : éternuements, rhinorrhée, obstruction, prurit ORL
- Manifestations de type rhino-conjonctivite : prurit oculaire, larmoiements, rougeur oculaire
- Manifestations respiratoires : toux, asthme
- Parfois, symptômes cutanés de type urticaire, eczéma
Les symptômes les plus courants restent les yeux rougis qui démangent ou qui larmoient, le nez qui gratte (parfois bouché ou qui coule clair), la respiration sifflante, les crises d’éternuement ou de toux. Ils peuvent être associés à un état de fatigue général et des difficultés de concentration.
La prise en charge optimale d’une allergie pollinique passe par la connaissance des espèces auxquelles vous êtes allergiques (c’est l’un des buts d’une consultation auprès d’un médecin allergologue) mais aussi par l’information précoce des émissions de pollens allergisants (c’est l’information essentielle fournie par les données du pollinarium sentinelle proche de chez vous). Le but étant de se traiter à bon escient et au bon moment - suffisamment précocement pour limiter les complications de la maladie pollinique, dont l’asthme bronchique - en suivant les posologies de traitement antihistaminique qui vous a été prescrit.
En tout état de cause il vous est conseillé de consulter un médecin allergologue ou votre médecin généraliste pour caractériser votre allergie et prescrire les traitements adaptés.
Parallèlement à cela, adapter votre mode de vie en conséquence aura des répercussions non négligeables : aérer votre logement quand le soleil est couché, se rincer les cheveux le soir pour éliminer les pollens qui s’y déposent, faire sécher votre linge en intérieur plutôt qu’en extérieur (dans une pièce aérée), éviter les activités en extérieur la journée (préférer les faire tôt le matin ou en toute fin de journée), rouler en voiture avec les vitres fermées.
- Janvier à juillet : Le pollen des arbres, comme celui des noisetiers, frênes, saules, bouleaux, des chênes, puis châtaigniers.
- Mars à aout : C'est la période des émissions du pollen des graminées.
- Juillet à novembre : Le pollen des herbacées (plantain, pariétaire, armoise, ambroisie) peut être présent pendant ces mois-ci, ainsi que parfois, des regains de graminées (deuxième période de floraison).
Ces périodes varient sensiblement selon les conditions météorologiques et la géographie locale. Il est donc important pour les personnes allergiques de suivre les bulletins polliniques locaux et prendre les précautions nécessaires au plus tôt, dès les toutes premières libérations de pollen dans l’air. D'où tout l'intérêt du dispositif d’observation des pollinariums pouvant délivrer des informations précoces localement.
A noter que plusieurs espèces s’expriment plus précocement certaines années (par exemple le noisetier peut émettre dès fin décembre dans certains territoires) ou inversement, tarder à cesser leurs émissions (plantain jusqu’en novembre).
Il se passe généralement 7 ans entre le moment où une personne commence à ressentir des premiers symptômes d’allergie aux pollens et le moment où elle va aller consulter un médecin allergologue. Or, plus on attend pour traiter une allergie, plus elle s’installe et se complique.
Si vous êtes allergique, n’attendez pas le retour des beaux-jours pour aller consulter. Le médecin allergologue vous permettra en outre d’identifier précisément ce à quoi vous êtes allergique. Il est indispensable de rappeler la nécessité de la réalisation d'un bilan allergologique post-pollinisation (entre octobre et février) et non pas en pleine période pollinique puisqu'un bilan allergologique nécessite l'arrêt de tous les antihistaminiques oraux.
Il n'y a par ailleurs aucun âge limite pour faire un bilan allergologique. Le plus tôt est toujours le mieux pour éviter les complications, telle que l'apparition de l'asthme.
Collectivités : un pollinarium où, quand, comment ?
Oui. Les pollinariums sont complémentaires des capteurs aéropolliniques.
Les capteurs permettent d’obtenir une donnée quantitative des pollens présent dans l’air, tandis que les pollinariums permettent de détecter les tout débuts d’émissions de pollens et de recueillir le détail des émissions de pollens en fonction de chaque espèce de plantes ou arbres allergisants. Capteurs aéropolliniques et observation phénologique (pratiquée dans les pollinariums) sont nécessaires pour élaborer le RAEP (risque allergique d’exposition aux pollens) réalisé par le RNSA (Réseau Nationale de Surveillance Aérobiologique).
Il n’y a pas d’importantes libérations de pollens dans la zone du pollinarium. En effet, le jardinier-botaniste passant quotidiennement au pollinarium en période pollinique s’occupe de couper les inflorescences dès qu’il a observé et noté les débuts d’émissions des espèces suivies. Ainsi, le pollen n’a pas le temps de se propager et le cas échéant, en très infimes quantités.
L’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) est une espèce herbacée invasive qui émet un pollen fortement allergisant qui est facilement transportable sur de longues distances, constituant ainsi un enjeu de santé publique important.
Au vu de la réglementation stricte sur la plantation d’ambroisie en France ainsi que des travaux de surveillance et de communication en la matière notamment par la FREDON (Fédération de lutte contre les organismes nuisibles) et le RNSA (Réseau national de surveillance aérobiologique), notre association a convenu qu’il n’était pas opportun actuellement de développer le suivi de l’ambroisie dans les pollinariums.